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EcoLitt, le projet de recherche sur l'écologie en littérature


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    Xavier-Laurent Petit - Un monde sauvage

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    Un monde sauvage

    Références de l'ouvrage

    PETIT Xavier-Laurent, Un monde sauvage, Paris, L’École des Loisirs, 2015, 253 pages

    L’auteur

    Né en 1956, Xavier-Laurent Petit étudie la philosophie et devient instituteur avant de se consacrer à l’écriture de romans pour enfants et adolescents. Ses écrits abordent des thèmes variés, comme la guerre ou la nature, et transportent les lecteurs dans des univers imaginaires et des contrées lointaines. Auteur prolifique, il signe plus de vingt romans dont plusieurs ont été récompensés par des prix littéraires.

    Résumé

    Felitsa, la jeune protagoniste du roman, est une adolescente qui habite un village isolé dans l’Extrême-Orient sibérien avec ses parents et son petit frère différent et taciturne, Pavka. Leur mère, Alissa, est garde forestière et surveille à elle seule un immense territoire de la taïga. Alissa a l’habitude d’emmener sa fille au cours de ses excursions, jugeant que l’apprentissage de savoirs traditionnels et la connaissance de la nature sont aussi utiles que l’enseignement scolaire (dispensé, dans le petit village, par Sniejana, une vieille institutrice et poétesse, veuve de son mari décédé dans un camp de prisonniers). Un jour, la mère et la fille trouvent des empreintes de tigre dans la neige et parviennent à localiser une femelle enceinte. La tigresse, nommée « Miss Infinity », met bas deux bébés, dont un albinos, rareté qui rend ce dernier particulièrement vulnérable et convoité par les braconniers. En effet, Grigor, un chasseur qui juge à peine nécessaire de dissimuler ses activités illégales, piste rapidement les fauves. Il parvient à capturer les petits, mais est attaqué par la tigresse qui le blesse grièvement. Par conséquent, les autorités sont obligées, à contrecœur, d’abattre Miss Infinity, ce qu’empêchera néanmoins Pavka, qu’un lien surnaturel lie à ces tigres, en venant s’interposer entre l’animal et les soldats.

    La présence de la question environnementale dans le texte :

    Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?

    Le thème écologique de la protection des animaux, en l’occurrence du tigre sibérien, est central dans le roman. La traque, l’observation et la protection de la femelle tigre et de ses deux bébés occupent la majorité de la narration, mais elles sont adroitement entremêlées à d’autres thématiques, telles que l’éducation (« l’école de la taïga », p. 29), l’adolescence, l’amour ou encore le douloureux héritage des camps de prisonniers russes.

     Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?

    « Comme toujours dans un roman, admet une note de l’auteur à la fin du livre, l’imaginaire frôle de près la réalité et y fait quelques emprunts » (n. p.). Il en va ainsi de la géographie romanesque : alors que certains noms de fleuves ou de régions existent vraiment, d’autres endroits sont des « lieux de papier » (id.). L’auteur affiche par ailleurs ouvertement ses modèles littéraires, à savoir le roman de John Vaillant, Le Tigre. Une histoire de survie dans la taïga (Noir sur blanc, 2011), et le récit de Peter Matthiessen, Tigres dans la neige (Actes Sud, 2000). Finalement, le roman mêle le réel, le souvenir, l’imaginaire, voire le fantastique, à travers les récits de fantômes de déportés qui hantent la taïga (voir p. 73) ou encore le don de vision surnaturel de Pavka.

     Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?

    Deux figures types de l’écologie s’affrontent dans ce roman : le garde forestier, soutenu par des scientifiques qui appartiennent à une association de protection des animaux (« Les scientifiques du “Groupe tigres”, une dizaine de biologistes et d’éthologues de l’Académie des sciences et de la Zoological Society », p. 44-45), et le braconnier qui chasse les tigres pour revendre les fourrures à la frontière chinoise.

    Citations

    «  – Cette vieille peau de Sniejana lui apprend à lire dans les livres, et moi, je lui apprends à lire dans la neige. On se complète. » (p. 31)
    « La grande idée de maman était que la taïga n’appartenait pas plus à ceux qu’elle appelait “les petits humains” qu’aux ours, aux loups ou aux mélèzes centenaires. Nous en faisions simplement partie au même titre qu’eux. » (p. 174)

    Mots-clefs

    animaux / espèce menacée / forêt / éducation

     

    Fiche réalisée par Sébastian Thiltges                                  

    Catégorie générique

    Roman jeunesse

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