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EcoLitt, le projet de recherche sur l'écologie en littérature


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    Aldebaran

    Références de l'ouvrage

    LEO (texte, dessins, couleurs),
    Aldebaran
    (5 tomes), Dargaud, Paris, 1994 à 1998, 48 pages (chaque tome).

    L’auteur

    Leo, de son vrai nom Luiz Eduardo de Olveira, est né au Brésil en 1944. Il s’est installé en France en 1981 et n’a débuté véritablement sa carrière d’auteur de BD qu’en 1991. Dans une interview recueillie par Brieg F. Haslé, en janvier 2004 pour Auracan.com, l’auteur déclare : « Aldébaran est ma série naturelle, la plus personnelle, celle que je voulais faire depuis longtemps : une série réaliste se déroulant dans un futur assez proche et sur une planète pas trop différente de la Terre. On y trouverait une ambiance semblable à celle du Brésil, avec un climat tropical, chaud, à la végétation verdoyante. La touche exotique, extraterrestre, viendrait de quelques plantes étranges ici et là et, surtout, de la faune composée d’animaux bizarres. Cela permettait de montrer, tout de suite, que nous étions dans une planète autre que la Terre. »

    Résumé

    L’histoire se déroule sur un cycle de 5 albums : 1. La catastrophe – 2. La blonde – 3. La photo – 4. Le groupe – 5. La créature

    Le récit débute en 2179 sur la planète Aldébaran, colonisée par les Terriens au siècle précédent. Depuis un siècle, tout contact avec la Terre est rompu, et les habitants d’Aldébaran vivent en autarcie sous un régime politique dictatorial. Deux adolescents, Marc Sorensen et Kim Keller, survivent à la destruction de leur village par une créature marine mystérieuse. En rencontrant les biologistes Driss Shediac et Alexa Komarova, ils en apprennent plus sur cette créature appelée la mantrisse, qui a des propriétés surprenantes. Avec différents personnages rencontrés au cours de leurs aventures, Marc et Kim vont former un groupe choisi par la mantrisse pour recevoir, comme Alexa et Driss auparavant, des gélules capables d’interrompre le vieillissement et de régénérer le corps humain. Grâce au rétablissement inopiné de la communication avec la Terre, la planète Aldébaran peut retrouver un développement libre et démocratique, tandis que les membres du groupe ont la possibilité de poursuivre leurs recherches au sein de l’Institut pour l’étude de la mantrisse nouvellement créé.

    La présence de la question environnementale dans le texte :

    Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?

    L’écosystème terrestre sert de référence dans la comparaison avec l’écosystème d’Aldébaran. La création d’une faune particulière et d’un équilibre naturel singulier sur cette planète est fondamentale dans cette bande dessinée, tant d’un point de vue graphique (l’auteur propose un bestiaire et des milieux naturels riches) que d’un point de vue narratif (la créature appelée la mantrisse est au cœur de l’énigme qui court tout au long du cycle).

    Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?

    Aldébaran est imaginaire. Pour autant, la bande dessinée présente son écosystème en adoptant un discours scientifique et documentaire qui est mis à disposition du lecteur dans les doubles pages de garde au début et à la fin de chaque ouvrage (planisphère comparatif Terre / Aldébaran, climatologie comparative, notes scientifiques au sujet de la mantrisse). Cette masse documentaire s’appuie sur une observation écologique précise de la Terre (à laquelle Aldébaran est comparée). Sa place stratégique dans la BD, aux marges de l’histoire, la rend nécessaire pour renforcer le pacte de lecture sans pour autant alourdir le récit.

    Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?

    Il n’y a pas de personnages typiques en lien avec l’écologie. Notons tout de même que les personnages les plus préoccupés par l’environnement sont des scientifiques, biologistes en l’occurrence (Alexa et Driss). Ce sont des personnages de terrain (ils ont eux-mêmes subi les effets de la mantrisse) et d’idéaux, mus par une insatiable curiosité pour la nature. Le personnage de Kim partage cette même caractéristique.

    Citation

    Tome 4, Le Groupe, p. 19 (planche 17B) :

    Case 1, plan rapproché d’Alexa : « Le temps devient trop long Kim ! Épouvantablement long ! je pense que nos cerveaux n’ont pas été conçus pour supporter une trop longue période de vie… Ils donnent parfois de sérieux signes de fatigue. Une fatigue profonde, fondamentale, totale… »

    Case 2, gros plan du visage d’Alexa : « Quelques-uns ne l’ont pas supporté et se sont suicidés, vous savez… Driss et moi sommes passés par des moments de grave dépression. »

    Case 3, très gros plan du visage d’Alexa : « Et puis, il y a cet autre aspect bien difficile à accepter : nous ne savons toujours pas ce que c’est que la mantrisse, ni pourquoi elle nous donne ces fameuses gélules. Nous nous sentons parfois comme des rats de laboratoire, manipulés par une entité qui nous dépasse. »

    Mots-clefs

    océan / animaux / conquête spatiale / planète

     

     

    Fiche réalisée par Blandine CHARRIER                                    

     

    Catégorie générique

    Bande dessinée

    Science-fiction

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