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EcoLitt, le projet de recherche sur l'écologie en littérature


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    Julien Gracq - Les eaux étroites

    Julien Gracq - Les eaux étroites

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    Les eaux étroites

    Références de l'ouvrage

    GRACQ Julien, Les eaux étroites, Librairie José Corti, Paris, 1976, 75 pages.

    L’auteur

    Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, est né en 1910 et mort en 2007 en Maine-et-Loire. Professeur d'histoire et de géographie, il est un écrivain protéiforme, à la fois romancier, poète, nouvelliste, dramaturge et essayiste, influencé par le romantisme allemand et le mouvement surréaliste. Il publie l'intégralité de son œuvre chez l'éditeur José Corti, auquel il reste fidèle toute sa carrière. Il refuse en 1951 le prix Goncourt pour son roman Le Rivage des Syrtes.

    Résumé

    À travers les souvenirs de jeunesse de ses balades en bateau sur l'Evre, un affluent de la Loire, Julien Gracq parle de sa relation fusionnelle avec son village natal, Saint-Florent-le-Vieil. Sa réflexion sur la rêverie et la mémoire associative est conduite par une perception sensorielle aigüe de son environnement, qui donne vie au souvenir et le rend perceptible à son tour au lecteur. Au fil de son voyage sur l'eau, Julien Gracq évoque successivement ses souvenirs, notamment de lectures (Jules Verne, Edgar Poe, Stendhal), qu'il associe aux paysages de son enfance. Ce souvenir idéalisé de jeunesse demeure un âge d'or lointain désormais mais qui continue d'affleurer jusqu'à la fin de sa vie.

    La présence de la question environnementale dans le texte :

    Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?

    L'écologie n'est pas abordée à proprement parler. Cependant la relation à la nature et sa perception sensorielle sont au cœur de l’œuvre, dans le cadre d'une communion intime et physique de l'homme avec son environnement.

    Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?

    Les souvenirs évoqués sont autobiographiques, teintés d'onirisme, déformés parfois par la mémoire et l'interprétation postérieure. Il n'y a donc pas recherche d'objectivité. Le texte fait un continuel va-et-vient entre exactitude des paysages décrits et vagabondage de la pensée.

    Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?

    Non.

    Citation

    « Rien n'est surprenant dans mon souvenir comme la variété miniaturiste des paysages que longe le cours sinueux de la rivière dans l'espace de ces quelques kilomètres: si lentement que glisse la barque dans l'eau stagnante, d'une couleur de café très dilué, ils semblent se succéder et se remplacer à la vitesse huilée des décors d'une scène à transformation, ou de ces toiles de diorama qui s'enroulaient et se déroulaient, et défilaient devant le passager de Luna-Park assis dans sa barque vissée au plancher. » (pages 14-15)

    Mots-clefs

    eau / marais / paysage / campagne / communion avec la nature

     

    Fiche réalisée par Stéphanie FOULON
    (Licence, Université d’Angers)                                      

    Catégorie générique

    Récit autobiographique -
    poétique

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