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EcoLitt, le projet de recherche sur l'écologie en littérature


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    Eric Chevillard - Sans l'orang-outan

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    Sans l'orang-outan

    Références de l’ouvrage

    CHEVILLARD Éric, Sans l’orang-outan,
    Les Éditions de Minuit, Paris, 2007, 192 pages.

    L’auteur

    Éric Chevillard est un auteur français né en 1964. Auteur d’une vingtaine de roman, il est de plus en plus étudié dans les universités. Son écriture est caractérisée par de nombreux jeux littéraires (intertextualité, superpositions de récits, de temps, intégrité douteuse des personnages,…) et par une maitrise certaine de l’ironie. Les animaux apparaissent souvent dans ses œuvres (l’auteur affirme qu’il « aime naïvement les animaux »).

    Résumé

    Albert Moindre, employé d’un zoo, ne peut se remettre de la disparition des deux derniers orang-outans (emportés par le rhume d’un collègue). Après s’être longuement lamenté de cette perte, il décrit un monde (imaginaire ? réel ?) apocalyptique où les hommes déifient la figure disparue de l’orang-outan. Albert raconte ensuite comment – désespéré – il édifie les deux corps des primates en idoles sous une cloche de verre, et entretient avec ceux-ci une sorte de relation sensuelle. Il finit par fédérer un petit groupe autour de lui pour vivre comme des orang-outans, espérant ainsi faire revivre l’espèce disparue. Finalement, Albert réussit à associer les semences congelées des orangs-outans, qu’il insémine dans le corps de son amie Aloïse.

    La présence de la question environnementale dans le texte

    Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?

    Le thème de la disparition des espèces animales est central puisqu’il est la raison même du désarroi du narrateur. Selon lui, la survie de l’orang-outan est la condition sine qua non de la survie de notre équilibre terrestre. La disparition de l’animal déclenche donc d’importants dérèglements climatiques poussant l’homme vers le néant.

    Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?

    Les événements — la disparition de l’orang-outan, ou la survie des hommes dans les « terres abandonnées » — sont purement fictifs.

    Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?

    Par sa monomanie et son ambition sans limite, Albert Moindre pourrait être vu comme un défenseur obsessionnelde la cause animale (mais en réalité uniquement de la cause de l’orang-outan).

    Citations

    « C’est fini, les orangs-outans, espèce éteinte comme bougie soufflée, dès lors vivre sans eux, s’acclimater, tout repositionner dans ce contexte nouveau, tout réordonner, apprendre à se passer de leurs grands gestes, de leurs quatre mains habiles, jamais je ne saurai pour ma part, je sais déjà que je ne pourrai pas, inévitablement s’ensuivra dans nos existences une certaine désorganisation. » (p.16)

    « La perspective de durer au-delà de notre temps nous terrifie. » (p.81)

    Mots-clefs 

    animaux / espèce menacée / futur / apocalypse

     

     

    Fiche réalisée par Anaïs BOULARD                                      

    Catégorie générique

    Roman de littérature générale

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