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EcoLitt, le projet de recherche sur l'écologie en littérature


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    Nicholas Oldland - L'ours qui aimait les arbres

    Nicholas Oldland - L'ours qui aimait les arbres

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    L'ours qui aimait les arbres

    Références de l'ouvrage

    OLDLAND Nicholas, L’ours qui aimait les arbres (Big Bear Hug, Kids Can Press, 2009), traduit de l’anglais (Canada) par Claudine Azoulay, Éditions Scholastic, Toronto, 2010, non paginé.

    L’auteur 

    Nicholas Oldland détient un diplôme en beaux-arts de l’Université Mount Allison du Nouveau-Brunswick, au Canada. Il a remporté beaucoup de succès en tant que créateur publicitaire et cinéaste. L’ours qui aimait les arbres est son premier album illustré. Depuis, il a publié d’autres albums avec les mêmes codes graphiques, mettant en scène un orignal et un castor (L’orignal qui avait la frousse, 2010 ; Le castor qui travaillait trop fort, 2011 et Les amis qui voguaient à l’aventure, 2013).

    Résumé 

    Un gros ours noir au museau brun vit dans la forêt, où il exprime son affection à tous les êtres qu’il rencontre en leur faisant un câlin. Les différentes pages montrent l’ours enlaçant successivement un lapin, un caribou, un oiseau, une moufette (ou putois) et un serpent. Mais la tendresse de l’ours va tout particulièrement aux arbres, qu’il étreint en toute occasion. Un jour, un homme muni d’une hache se rend dans la forêt et entreprend d’abattre un arbre. D’abord prêt à attaquer le bûcheron pour protéger l’arbre, l’ours s’élance avant de se raviser et de faire un câlin à l’homme. Ce dernier, effrayé, s’enfuit en courant. L’ours, resté seul, fait donc naturellement un câlin à l’arbre entaillé. L’album joue avec un double renversement de situation : d’une part, l’ours appartient à un imaginaire enfantin qui fait de lui un personnage câlin alors qu’il est par nature une bête sauvage carnivore, d’autre part l’affrontement avec l’homme ne prend pas la forme d’un combat violent, au contraire, puisque c’est le câlin qui désarme l’intrus et le met en fuite. Ce sont ces décalages qui donnent une tonalité humoristique au texte.

    La présence de la question environnementale dans le texte :

    Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?

    L’album ne place pas l’écologie comme une préoccupation centrale de l’histoire, mais la représentation de la nature dont l’ours, par son comportement, est le gardien, et celle de l’homme, dont l’intervention mutile la forêt, sont des vecteurs d’une sensibilité écologique patente.

    Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?

    L’attitude de l’ours est anthropomorphique, et toutes les caractéristiques de la bête sauvage sont gommées pour réduire l’animal au statut de peluche, l’histoire est donc très éloignée du réel. L’incursion de l’homme coupeur de bois relève toutefois d’une activité réellement pratiquée.

    Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?

    Non.

    Citation 

    « L’homme s’arrêta devant l’un des plus grands, des plus vieux et des plus beaux arbres de la forêt. Il passa tellement de temps à observer cet arbre magnifique que l’ours pensa que cet homme devait aimer les arbres, lui aussi. » [illustration : le bûcheron, une main en visière, l’autre appuyée au manche de sa hache, considère un arbre avec un sourire de satisfaction, le regard vers la cime. Derrière lui, l’ours regarde dans la même direction, tout comme le petit oiseau leitmotiv de l’album.]

    Mots-clefs 

    forêt / arbre / ours / animaux

    Fiche réalisée par Blandine CHARRIER

    Catégorie générique

    Album jeunesse