La petite fille qui sauva les arbres
Références de l'ouvrage
DOYON-GOSSELIN Benoît (texte) et BRIAND Véronique (illustrations)
La petite fille qui sauva les arbres, éditions Bouton d’or Acadie, Moncton, Canada, 2007, 29 pages.
L’auteur
Benoît Doyon-Gosselin est né au Québec, à Trois rivières. Il a publié son premier recueil de poésie en 2002 : engagé dans les Forces armées canadiennes, il a trouvé dans l’écriture « un moyen d’évasion de l’univers rigide de la vie militaire ». Il s’est plus particulièrement consacré à l’écriture jeunesse à partir de la naissance de sa fille en 2004.
Véronique Briand est québécoise. Elle « a toujours dessiné pour le plaisir. Ce qui la fascine le plus dans ce domaine, c’est l’expression, la caricature » (présentation à la fin de l’ouvrage). Elle a étudié la littérature et l’histoire et suivi une formation en navigation aérienne, avant d’illustrer ce conte écrit par un ami.
Résumé
Comment les saules en sont-ils venus à avoir des cernes qui permettent de connaître leur âge ? C’est ce qu’un grand-père saule explique à son petit fils, Pleurnichard. Jadis, les hommes respectaient les forêts et ne brûlaient que les arbres morts pour se chauffer. Mais une année, un hiver particulièrement froid s’abat sur le pays : Sylvestre, le dieu de la forêt, donne à Jean, un homme fort, une hache et un cheval magique qui disparaîtront dès que le soleil se lèvera, afin qu’il puisse couper pendant la nuit les arbres dont les hommes auront besoin. Mais au petit matin, Jean a coupé tous les arbres. Sylvestre prend conscience qu’il ne peut faire confiance aux adultes. Il se tourne vers une petite fille, Gabrielle, qui manifeste depuis toujours son amour des arbres. Pour les replanter, elle doit les visser dans le sol, mouvement qui laisse des traces – les cernes – dans les arbres ainsi remis en place.
La présence de la question environnementale dans le texte :
Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?
Les thèmes écologiques tiennent une place importante dans ce conte explicatif, qui met en avant la difficulté des hommes à utiliser de manière mesurée les ressources de la nature, et leur puissance de destruction. C’est aux enfants – comme Gabrielle – de préserver l’environnement. La transmission adultes / enfants (récit fait par le grand père saule à son petit fils, par l’auteur à ses enfants et à ses jeunes lecteurs) joue elle aussi un rôle central dans la prise de conscience environnementale.
Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?
Les événements liés à l’écologie sont mis en scène dans un monde imaginaire (arbres personnifiés, Dieu de la nature).
Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?
Le dieu de la nature (Sylvestre), l’homme irrespectueux de la nature, l’enfant qui sauve / protège la nature, les arbres personnifiés.
Citation
« Gabrielle sortit de sa grotte et commença à visser les arbres dans le sol. Elle était surprise de la facilité avec laquelle elle pouvait prendre un arbre dans ses mains et l’enfoncer dans le sol, tout en le faisant tourner sur lui-même comme s’il s’agissait d’une simple vis.»
Mots-clefs
arbres / préservation des ressources naturelles / forêt / responsabilité humaine
Fiche réalisée par Nadja MAILLARD