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EcoLitt, le projet de recherche sur l'écologie en littérature


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    Aldous Huxley - Le meilleur des mondes

    Aldous Huxley - Le meilleur des mondes

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    Le meilleur des mondes

    Références de l'ouvrage

    HUXLEY, Aldous, Le Meilleur des Mondes (Brave New World, 1932), traduit de l'anglais (Royaume-Uni)  par Jules Castier, Paris, Pocket, 2010, 285 pages.

    L’auteur

    Aldous Huxley est un auteur anglais né en 1894 et mort en 1963 aux États-Unis. Pacifiste convaincu, il s'intéresse aux menaces de la société moderne, et plus particulièrement à un usage de la science dépourvu d'éthique, ainsi qu'au danger de la surpopulation et de la propagande. Il reçoit, en 1959, la médaille du mérite de l'Académie américaine des arts et des lettres pour son roman le plus célèbre, Le Meilleur des Mondes.

    Résumé

    Londres, en l'an 632 de Notre Forderie (l'an 2540 de notre calendrier), est soumise à une autorité mondiale toute puissante. La population, née et conditionnée au Centre d'Incubation et de Conditionnement, est rassemblée en cinq castes – Alpha, Beta, Gamma, Delta, Epsilon. Ce système eugénique et le contrôle exercé par le gouvernement sur la population, grâce au bonheur induit chimiquement et par la surconsommation de loisirs, entre autres, ne laisse place ni à la liberté ni à l'individualité. Cette dystopie est présentée à travers le regard d'un « déviant », Bernard Marx, qui, par ses différences, rencontre des difficultés d'adaptation et commence, malgré son conditionnement, à remettre en cause le système du meilleur des mondes.

    La présence de la question environnementale dans le texte :

    Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?

    Le thème écologique est marginal et principalement abordé en relation avec le conditionnement des enfants orienté dans le seul but d'encourager à la consommation. Il existe aussi une opposition entre l'homme aliéné par trop de civilisation et l'homme à l'état de nature, représenté par John le Sauvage.

    Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?

    Ces événements sont imaginaires, mais le système de contrôle des humains scientifiquement développé résulte d’une extrapolation des techniques de conditionnement déjà à l’œuvre au début du XXème siècle. Huxley soulève ici la question de l'éthique concernant le désir de toute-puissance de l'homme sur la nature et la subordination de celle-ci au principe de consommation.

    Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?

    Non.

    Citation

    « Il n'y a pas si longtemps (voilà un siècle environ), on avait conditionné les Gamma, les Delta, voire les Epsilon, à aimer les fleurs – les fleurs en particulier et la nature sauvage en général. Le but visé, c'était de faire naître en eux le désir d'aller à la campagne chaque fois que l'occasion s'en présentait, et de les obliger à consommer du transport.
    - Et ne consommaient-ils pas de transport ? demanda l'étudiant.
    - Si, et même en assez grande quantité, répondit le D.I.C., mais rien de plus. Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave : ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine. On décida d'abolir l'amour de la nature […] mais non point la tendance à consommer du transport. » p.40-41

    Mots-clefs

    bioéthique / consommation / science

     

    Fiche réalisée par Maëlle ZEMIRLINE

    Catégorie générique

    Roman d'anticipation