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EcoLitt, le projet de recherche sur l'écologie en littérature


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    Louis Sachar - Chemins toxiques

    Louis Sachar - Chemins toxiques

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    Chemins toxiques

    Références de l'ouvrage

    SACHAR, Louis, Chemins toxiques (Fuzzy Mud, 2016), traduit de l’anglais (USA) par Jean-François Ménard, Paris, Gallimard, 2016, 235 pages.

    L’auteur

    Louis Sachar est né en 1954. Il a commencé des études de droit et exercé le métier d’avocat pendant quelques années, mais le succès qu’il rencontre suite à l’écriture d’œuvres pour la jeunesse (et notamment le best-seller Le Passage (Holes, 1998), qui a remporté de nombreux prix), est tel qu’il peut désormais vivre entièrement de l’écriture.

    Résumé

    Tamaya fait chaque jour trois kilomètres pour se rendre à pied dans sa classe de CM2, dans un établissement privé chic de Pennsylvanie, avec un camarade de classe. Ils contournent systématiquement la forêt qui les inquiète. Un soir, pourtant, suite à des menaces d’un camarade, ils changent de route et entrent dans les bois. Ils mettent les pieds dans une étrange boue gluante et se battent avec un élève dont ils se débarrassent en lui appliquant cette boue sur le visage. Le lendemain, des signes inquiétants surgissent sur la main de Tamaya, qui a pris la boue dans sa main, et l’élève qui a reçu la boue est porté disparu. Tamaya comprend que la boue est toxique, retourne dans la forêt pour porter secours au disparu, suivie peu après par le troisième élève. Une substance chimique - le Biolène - s’est échappée en milieu naturel : sa croissance est exponentielle. Conçue pour remplacer l’essence et sauver l’humanité, elle constitue désormais une menace sans précédent. Grâce au courage de Tamaya, la catastrophe peut être évitée.

    La présence de la question environnementale dans le texte :

    Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?

    La menace écologique fait l’objet central du roman, ce que le titre annonçait. Quand les « ergonymes », ces petites bactéries à haute énergie qui peuvent remplacer l’essence, sont libérés dans la nature, ils se reproduisent à une vitesse telle qu’il devient rapidement impossible d’en maîtriser la prolifération. La nature (boue gluante), les animaux (mort brutale) sont les premières victimes, puis l’homme, qui développe une urticaire à cloques pouvant mener à la cécité puis à la mort.

    Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?

    Les événements racontés sont purement imaginaires, et s’achèvent dans un happy end : l’Institut national de la santé trouve un remède et toutes les victimes guérissent. On apprend dans l’épilogue que les hommes utiliseront le Biolène, mais avec davantage de précautions : « La commission se trouva devant un choix de Hobson : ou bien risquer une catastrophe mondiale ou bien renoncer à une source d’énergie propre et d’un coût abordable » (p. 233).

    Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?

    Jonathan Fitzman est une manière de « savant fou », à la fois illuminé par sa découverte majeure pour la science - la création d’un ergonyme capable de se multiplier à grande vitesse et de produire de l’énergie -, ET incapable d’admettre la tournure que les événements ont pris.

    Citation

    2X1=2
    2X2=4
    (…)
    2X7000000000= 14000000000
    2X14000000000=
    « La ferme Sunray cultive maintenant ces micro-organismes fabriqués par l’homme – ces minuscules monstres de Frankenstein – pour pouvoir les brûler vivants dans des moteurs de voiture. » (p. 20)

    Mots-clefs

    maladie / responsabilité humaine / animaux / bioéthique / catastrophe

     

     

    Fiche réalisée par Nathalie PRINCE                                       

    Catégorie générique

    Roman jeunesse

    Thriller écologique