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EcoLitt, le projet de recherche sur l'écologie en littérature


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    Janet Frame - The Lagoon

    Janet Frame - The Lagoon

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    The Lagoon

    Références de l'ouvrage

    FRAME, Janet, “The Lagoon”, in The Lagoon and Other Stories (1951), London, Bloomsbury, 1997, 184 pages. (non traduit en français)

    L’auteure

    Janet Frame est une écrivaine néo-zélandaise née en 1924. The Lagoon and Other Stories est son premier recueil de nouvelles, qu’elle écrit lors de son internement psychiatrique. Partant notamment de cette expérience psychiatrique, l’aliénation psychique et physique sera un thème central dans ses nouvelles, ses autobiographies ainsi que ses poèmes. Elle a remporté le « Commonwealth Writer’s Prize » en 1989. Elle est décédée en 2004.

    Résumé

    « The Lagoon » est la première nouvelle du recueil. Le récit s’ouvre sur la description du lagon en question, faisant apparaître une narratrice au langage dépouillé, presque enfantin. Fait de réminiscences, le lagon devient une métaphore illustrant les relations familiales et interculturelles. Il cristallise les tensions entre femmes et hommes ainsi que les conflits entre Maoris et Pakehas. Le récit est une exploration subjective, une recherche de la vérité qui se matérialise par le lagon. En dressant l’état d’un élément naturel, la narratrice s’interroge et cherche des réponses sur la culture à laquelle elle appartient.

    La présence de la question environnementale dans le texte :

    Les thèmes écologiques sont-ils centraux ou marginaux dans le texte ?

    Le lagon est l’élément narratif central. Ce qui importe n’est pas tant la description réaliste, ou même naturaliste de ce dernier, mais bien la mythologie construite autour. La narratrice introduit la notion de dichotomie entre la mystification du lieu naturel par les Maoris et la désacralisation du lagon par les touristes. Autrefois objet de légendes, il devient produit de loisirs.

    Les événements liés à l’écologie sont-ils réels ou imaginaires ?

    Il n’est pas fait mention de repères spatio-temporels précis. Le lecteur ne rattache pas le cadre de la narration à une topographie concrète puisque l’effet de réel n’est pas ce qui est motivé. Le lagon devient quête spirituelle. Le lecteur accepte de ne pas avoir prise sur un environnement naturel qui n’est pas singularisé, mais bien représentatif d’un écosystème menacé par l’homme moderne.

    Le texte et/ou les images font-ils apparaître des personnages assimilables à des figures typiques en lien avec l’écologie ?

    L’arrière-grand-mère de la narratrice est rattachée à la figure mythologique grecque Médée. Mais l’allégorie ne comporte pas une dimension écologique.

    Citation

    “If there were things I hadn’t noticed before there were also things gone that I thought would be there forever. […] There were people everywhere, lying on the beach being burned or browned by the sun and sea, people whizzing round the harbor in motor-boats like the pop-pop boats we used to whizz round in the bath on Christmas morning. People surf-riding, playing tennis, fishing in the Straits, practicing in skiffs for the Regatta. People. But my grandmother wasn’t there to show me everything and tell me stories. And the lagoon was dirtier than ever. “ p.5-6

    S’il y avait des choses que je n’avais jamais remarquées auparavant, il y avait aussi des choses dont je pensais qu’elles seraient là pour toujours. Il y avait des gens partout, étendus sur la plage en train de brûler ou de brunir au contact du soleil et de la mer, des gens qui sillonnaient le port à toute allure sur des bateaux à moteur, comme les bateaux-jouets que nous faisions tourner dans le bain au matin de matin de Noël. Des gens qui faisaient du surf, jouaient au tennis, pêchaient dans le détroit, s’entraînaient au skifeur pour la régate. Des gens. Mais ma grand-mère n’était pas là pour tout me montrer et me raconter des histoires. Et la lagune était plus sale que jamais. [traduction B. Charrier]

    Mots-clefs

    mer / pollution / déchet / équilibre écologique

     

     

    Fiche réalisée par Audrey Milon

    Catégorie générique

    Nouvelle